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Gekotei, plongez dans la cuisine japonaise familiale, avec l'un des meilleur riz du monde

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 Ouvert en 1956 par  Tsutomu Murashima  né en 1930, Gekotei est une véritable institution à Sakai. Son fondateur, qui cherchait à égalé la qualité des plats de la haute gastronomie de Kyoto mais avec des prix abordable est allé dans l'ancienne capitale imperiale étudier la fameuse cuisine de cette ville emblématique. Cependant, devant la difficulté à réaliser son projet, il décida de se concentrer sur la cuisson du riz afin d'avoir le meilleur riz du pays. Le temps et le coeur qu'il mit à l'ouvrage fut récompensé, et son riz devint l'un des plus fameux de la région. Il devint meme conseiller pour le gouvernement chinois lorsque l'empire du milieu cherchait à produire un riz de qualité du niveau japonais. Le vieil et petit établissement de celui que l'on appelle "l'ermite du riz" à cause de son crane chauve, de sa longue barbe et de son regard pétillant, fait salle comble à chaque service de 8h à 14h. Devant les clients qui choisissent leur plat...

Du beurre, du sucre, du mochi, de l'anko... Bienvenu à Mukashin

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Sakai abrite de nombreuses petites patisseries traditionnels comme Yaogen et ses mochi à la cannelle ou aux graines de pavot, mais aussi des institutions bien plus connus qui ont su grandir et se faire une place dans le paysage de cette région d'Osaka sud. L'une d'entre elle, Mukashin est d'ailleurs réputé pour ses madeleines au beurre. L'histoire de cette patisserie commence en 1892 dans le quartier de Sano, faisant alors parti de Sakai à cette époque (actuellement Izumisano ville détaché de Sakai, proche de l'aéroport international d'Osaka). La boutique s'appelle alors "Patisserie Mukai", du nom de son fondateur, mais lorsque son fils reprendra l'affaire en 1904, il changea le nom en MukaShin, contraction de son nom et du mot "Shin" signifiant "nouveau", pour marquer le fait qu'il est le nouveau propriétaire. Au début les patisseries traditionnels à base de pate d'haricot rouge et de mochi étaient emballées da...

Un concentré de Japon dans une seule ville, Sakai en Hinomaru

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Marteau pilon de forgeron Meule d'aiguisage Eau avec antioxydant pour couteaux Matcha, la cérémonie du thé est né à Sakai Meule de polissage Wagashi, patisserie traditionnelle Saké Sennorikyu   Miso de Sakai Parapluie en coton chusen pour yukata Oeil de Koinobori Senko, encens en baton Hinomaru flottant devant la tombe géante de l'empereur Nintoku construite au 5ème siècle

Histoire de nom, de Sakai Hamono Kaikan堺刃物会館 à Sakai Den Sho Kan 堺伝匠館

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  En ce deuxième jour d'été 2022, notre musée change de nom!  Il y a 12 ans, l'association des couteliers de Sakai décidait de se regrouper et de construire un musée de la coutellerie, le Hamono Kaikan (Hamono=lames, Kaikan= Musée, espace dédié à...) en 2010, une cabine téléphonique devant le musée en 2010, un espace photo avec un trou pour y placer sa tete comme souvent au Japon En 2010, le panneau indique Sakai Hamono Kaikan On retrouve sur ses photos des éléments typiques de 2010 avec une cabine téléphonique disparu aujourd'hui et remplacé par un parking à vélo, des étendards très japonais avec la mention "Hamono No Furusato Sakai" soit "Sakai, le vieux village des couteaux". Le terme "furusato" "vieux village" est un mot affectif qui désigne son terroir d'origine, son village, meme si devenu une ville immense, l'affection portée au lieu est désignée sous ce mot. On y retrouve aussi un espace photo en carton plastifié avec ...

Au commencement du bouddhisme japonais: Gyōki, moine prêcheur de Sakai.

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  Religion arrivée au Japon au 6ème siècle, le bouddhisme est d'abord une religion de certains hauts fonctionnaires de la Cour de l'impératrice Suiko qui l'officialise en 594. Le nom de cette dernière signifie princesse de l'eau,, elle est le premier souverrain bouddhiste du Japon. Impératrice Suiko Malgré cette officialisation du bouddhisme, les conversions auprès du peuple étaient interdites et dans un premier temps, le moine Gyōki, fut empécher de prêcher auprès du peuple. Gyōki descend d'une famille coréenne de la région de Kudara, province de la péninsule allié du Yamato (ancien Japon) qui fuya cette dernière au 4ème siècle pour s'installer sur l'archipel dans la région de Kawachi (actuel Sakai, le KA de Sakai vient du nom de cette ancienne région). Les familles coréennes s'installant au Japon apportèrent avec elles de nouvelles techniques d'irrigation des rizières, des doctrines religieuses, et de nouveaux types d'architecture qui leur perm...

Comment venir à Sakai?

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  Symbole de la ville de Sakai, les tridents rappellent son caractère maritime   Sakai  est une ville à part entière, bien que faisant partie de la préfecture d'Osaka et qu'elle soit souvent confondue avec la ville d'Osaka, Sakai a sa propre culture et un passé bien plus ancien que sa grande voisine. Sakai est la ville touristique la plus facile d'accès du Japon pour des visiteurs étrangers car accessible en 30 minutes en train sans changement depuis l'aéroport international d'Osaka 2 lignes de trains importantes partent de l'aéroport et traversent la capitale des couteaux, de l'encens et de la cérémonie du thé. Et ces gares permettent de rejoindre à pied de nombreuses zones clé de la ville. Par la ligne JR reliant l'aéroport international KIX à la ville d'Osaka La gare JR de  Sakai-shi  se trouve entre ses deux lieux, à 40min de l' aéroport  et à 25min d' Osaka. De la gare de Sakai-shi il est possible de: 1) Se rendre à pied en moins de ...

Les étapes de fabrication d'un couteau japonais

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  Comment fabriquons nous un couteau  traditionnel  de manière artisanale à Sakai? Les matériaux utilisés Photo lors de la démonstration à Paris en juin 2019, par Mathieu Bourgois. Tout d'abord il faut deux matériaux, un acier tendre  pauvre en carbone  pour éviter que la lame ne casse et afin de l'affuter plus facilement, et un dur  riche en carbone  pour le tranchant. Le fer, dit  jigane ,  pauvre en carbone. L'acier, dit  hagane ,  riche en carbone . On distingue aujourd'hui 3 aciers dans la fabrication de couteaux traditionnels. L'acier jaune,  kigami , 1 à 1,1 % de carbone, mais aussi 0,01% de Phosphore et 0,02   %  de Souffre. Cet acier était très utilisé pour des lames de bonne qualité, mais l'est de moins en moins aujourd'hui. L'acier blanc,  shirogami,  il est le plus traditionnel car sans alliages. Shirogami 1, avec 1,2 à 1,3 % de Carbone, utilisé pour des lames prestiges de très grande qualit...