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Le parc Francisco Xavier aux couleurs de la tradition

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 Ce samedi 4 décembre, l'historique Parc Francisco Xavier, du nom du célèbre jésuite débarqué au Japon comme Portugais alors qu'il était Basque français pour apporter le Christianisme aux japonais, brillait de mille feux pour le bonheur de tous. Jusqu'à la période Edo (1600-1868), cette partie de la ville était une grande plage qui permettait de connecter les commerces aujourd'hui présent sur l'avenue centrale du tramway avec la mer et ainsi de favoriser le commerce avec le monde entier. C'est aux abord de ce parc que l'on trouve la maison historique Baiedo, plus vieille marque d'encens du Japon (1657), l'historique marque de couteaux Sakai Tohji (1804), de vieilles entreprises de vinaigre, d'algues kombu etc... Mais ce samedi, c'était l'occasion surtout de profiter d'une nuit de décembre au parfum de Noel. Les bougies disposées le long des sentiers guidaient les curieux jusqu'au centre du parc dont la pergola était décoré des tis

Mochi à la cannelle, Nikki mochi, de Yaogen Sakai

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Si tout le monde connaît aujourd'hui les fameuses pâtisseries mochi japonaises faites à base de farine de riz gluant et généralement garnis de pâte d'haricot rouge, anko, peu connaissent l'original mochi à la cannelle de yaogen, à moins de vivre à Sakai. La cannelle était considérée et consommée comme un médicament, tel un fortifiant pouvant guérir les rhumes et la fatigue. Si les adultes n'avaient pas de problèmes pour consommer de la cannelle en poudre, les enfants eux, avaient plus de difficultés. C'est pour cela que la pâtisserie de Sakai Yaogen a décidé d'en faire des mochi. La texture douce du gâteau venait adoucir la sensation en bouche car mélangé à de la pâte de haricot rouge sucré. Les Nikki mochi étaient ainsi consommé comme des fortifiant, contrairement à aujourd'hui où nous les consommons par gourmandises. Voici quelques clichés du travail des artisans à l'atelier Yaogen. Préparation de la pate d'haricot rouge à la cannelle Boules de ank
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L'incident de Sakai Pour appronfondir l'incident de Sakai partie 1 Pour appronfondir l'incident de Sakai partie 2 ou en vidéo  ↓

La ville éternelle

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  Vous prenez le train depuis l'aéroport international d'Osaka KIX ou bien par l'une des nombreuses villes-stations d'Osaka, comme Shinimamiya ou Nanba. Bercé dans une douce torpeur de sérénité qui enveloppe chaque voyage en train au Japon. Le calme, la sécurité, le confort de l'air climatisé l'été ou des radiateurs sous les sièges l'hiver, le wagon qui ballote tranquillement, avec précision, sans retard, sans avance, juste. Et le speaker vous annonce "Sakai, Sakai". Enfin, vous y êtes, la ville du début, celle qui comptait avant l'arrivée du bouddhisme bien avant Nara ou Kyoto. Celle qui abrite les plus grandes tombes du monde, des plus vieux ateliers d'encens de l'archipel, le berceau de la cérémonie du thé et entre autres bien sûr, celle qui est connue comme la capitale de la coutellerie artisanale et traditionnelle de l'archipel. Avenue des fresques en sortant de la gare Mais cette ville immense de plus de 840 000 habitants a eu

Des centaines de couteaux oubliés

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Le Musée des Arts Traditionnels de Sakai est réputé pour son offre exceptionnelle de couteaux, probablement la plus grande du monde. Depuis 10 ans, tous les samedi et dimanche, nos artisans affûtent les lames diverses que les clients et visiteurs nous apportent. Cependant il existe également un service peu connu du grand public, le Hocho Kuyo. Ce service permet à tous de venir jeter des vieilles lames. La plupart des personnes venaient directement donner ces couteaux à l'association des couteliers du deuxième étage mais ce que beaucoup ne savent pas c'est qu'il existait jusqu'à cette année, un monument consacré au recyclage de ces lames. Une fente pour y glisser ses vieux couteaux Cette petite tour est composée d'anciennes pierres à eau utilisées dans les ateliers des aiguiseurs et surmontée de deux chouettes.  Cet animal est un symbole de chance et de protection dans la culture japonaise, et il n'est pas rare de trouver dans les entrées des boutiques des statue

Pâtisserie Wagashi de Sakai

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Comme toute bonne ville japonaise qui se respecte, Sakai possède un grand savoir faire en pâtisserie traditionnelle. Cela est d'autant plus vrai que Sakai, de par son statut de ville d'origine de la cérémonie du thé par le maitre Sen No Rikyu, se doit d'accompagner le vert breuvage de mets sucrés Wagashi. Les traditionnels Wasanbon, faits à base de canne à sucre japonaise (sucre utilisé pour le riz du sushi) mais aussi les Wagashi (pâtisserie japonaises) et Nama Wagashi (pâtisserie japonaises fraiches). A Sakai on trouve de très nombreuse boutique proposant des Wagashi et Nama Wagashi, coloré ou simple, traditionnel à la pate de haricot rouge ou blanc, ou bien au chocolat, à la cannelle, aux graines de pavots, au matcha, etc... mais toujours artisanales! Voici 4 idées achats à ne pas louper lors d'une visite au musée des arts traditionnels de Sakai Le roulé au mochi yuzu (seulement printemps et été) C'est un des grand succès des petits et des touristes! Le mariage m

Les "Sémi", chanteuses des jours dorés japonais

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Tous les ans, du Nord au Sud du Japon, la meme musique. C'est le tube de l'été qui dure au entre 1 et 2 mois. Et bien que la saison humide, le tsuyu, soit passée, bien que l'on transpire à chaude goutte sous un soleil de plomb, l'été n'a pas vraiment commencé tant que les chants des sémi n'a pas débuté.  Un matin l'on se réveil, assis sur notre futon, on ne les voit pas mais elles sont là. C'est d'abord une rumeur qui nous chatouille les sens. On ne peut que sourire car l'été est enfin là.  Puis le lendemain, la rumeur est devenu une vague sonore, incessante, puissante. Les reines de l'été sont là et on les voit.  Elles n'étaient pas inactives, elles se préparaient à ce récital, enfouies plusieurs années dans la terre, dans un trou qu'elles avaient creusés alors qu'elles n'étaient pas plus grande qu'un grain de riz. Elles n'étaient pas seules d'ailleurs avant de s'enterrer. Leurs soeurs aussi se sont laissées t