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Les évènements du musée des arts traditionnels de Sakai pendant l'été

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La semaine du 15 aout est la semaine de Obon (toussaint japonaise). De nombreuse entreprises ferment et les écoliers sont en vacances. Pour animer un peu ces vacances, le musée des arts traditionnels de Sakai a organisé plusieurs évènements. Certains touristes ont eu la chance d'y participer et de gouter un peu à l'artisanat traditionnel de Sakai. En plus des vendredi, samedi et dimanche de démonstrations d'affutage, de fabrication d'encens et dégustation de patisseries japonaises habituelles, l'espace artisan du rez de chaussée a vu se succéder plusieurs initiations. Tout d'abord avec la spécialité culinaire de la ville, le  Oboro Kombu . Ici un père de famille venus acheter des couteaux s'est prété au jeu des artisans. Apprendre à raper l'algue avec la lame à kombu, tout un art   Puis une initiation à la  gravure  sur fer comme celle pratiquée par les couteliers sur les lames avec ici un couple français venus acheter des couteaux également. Gravure ave

Fabriquer soi meme du miso Sakai

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  Atelier Sakai Amakaze A Sakai il est possible d'apprendre à faire du miso artisanal et de repartir avec son pot de 1 à 2 kilos de miso à faire soi meme fermenter à la maison.  L'atelier Amakaze, existant depuis 1689 , dont les levures de koji, la sauce soja, le miso et les condiments font parties des meilleures du Kansai vous propose cet atelier ludique et gourmand à partir de 1100 yens pour 1 kilo à fabriquer et emporter. Ingrédients du miso La classe commence avec une présentation du miso et des ingrédients utilisés pour fabriquer cette pate qui compose de nombreux plats traditionnels du Japon, utilisé aussi bien en condiment qu'en soupe, le miso est un des aliments les plus sains et bénéfiques pour la santé. Beaucoup pensent que celui ci est le secret de la longévité et la vitalité des japonais avec les bains dans les sources chaudes. Le malt de riz au koji, cette levure rentrant dans la fabrication du saké, le sel et les fèves de soja Daizu bouillies sont les 3 élémen

Sakai en France, 2ème édition, Acte 3, 2019

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  DOMA Entrée de Doma lors de l'évènement Sakai Ce petit espace lumineux de l'avenue Ledru Rollin est un lieu où se sont rencontrés la France et le Japon. Marina Menini, couteaulogue franco-japonaise y anime régulièrement des évènements japonais, souvent sur le thème du couteau japonais et de son entretien. C'est tout naturellement que les marques de Sakai se sont tournées vers elle afin d'animer une semaine de promotion de la coutellerie de Sakai. Cette semaine de 5 jours DOMA à commencé par l'intervention de l'artisan affuteur Shigehiro Kasahara pour des démonstrations et classes d'affutage traditionnel sur pierres tout au long de l'après midi. Des cours d'affutage, de la vente de couteaux et des dégustations de produits de Sakai Ces 4heures d'affutage, accompagnaient la présentation  et vente de plusieurs marques de couteaux célèbres et produits alimentaires de Sakai, ainsi que des lames d'artisan et pierres à eau continuellement en vente

Sakai en France, 2ème édition, Acte 2, 2019

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  Pour cette deuxième édition d'évènements en Europe, Sakai a choisi une nouvelle fois Paris pour célébrer, le temps d'une semaine, l'artisanat japonais. La première édition en marge du Sial de 2018 , plus timide, pour une après midi avait tout de meme réunis une cinquantaine de grands chefs lors d'un atelier d'affutage traditionnel animé par l'artisan Tomoyuki Ajioka et l'interprète officiel de Sakai spécialiste des relations franco-japonaise Eric Chevallier, organisé par Frédéric Leguen Geffroy, l'Académie Nationale de Cuisine Ile de France et la Fédération Nationale de Travaux Publics. 1ère édition "Sakai en France" avec l'Académie Nationale de Cuisine (2018)   Cet échange entre Sakai et la France s'est poursuivi avec la venue d'acteurs importants de la gastronomie française accueillis en terre japonaise, pour découvrir concrètement les conditions de travail quotidienne de nos artisans ( France in Sakai 2019 ) Rencontres à Sakai

Sakai en France, 2ème édition, Acte 1, 2019

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  Démonstration de forge. Crédit photo: Mathieu Bourgois, photographe officiel de l'ANC Sakai était de retour en France en ce mois de juin 2019 pour une semaine d'évènements exceptionnels et uniques sur Paris. Après le succès de l'acte 1 de Sakai in France en octobre 2018 en marge du SIAL, où une cinquantaine de chef avait été réunis pour un atelier d'affutage traditionnel. Le 22 juin, avec le soutien de l'Académie Nationale de Cuisine, le forgeron Yoshikazu Ikeda et l'affuteur Shigehiro Kasahara faisait démonstrations et classes de leurs savoir faire dans les spacieux et prestigieux locaux de la Fédération National des Travaux Publics. Chefs, influenceurs et professionnels de la gastronomie attentifs lors des démonstrations. Crédit photo: Zone 141 Près de 200 chefs, influençeurs, médias et acteurs de la gastronomie française et japonaise étaient réunis dans cette grande fete de l'artisanat japonais. Entre les gerbes de feu crachées par la forge du maitre Ik

Les temples bouddhistes de Sakai

  Au Japon la religion est très présente et Sakai n'échappe pas à la règle qui en l'intégrant à la région d'Osaka est la 3ème région où l'on trouve le plus de temples et sanctuaires. Cette zone du Kansai (région dont le centre géographique est Osaka) a connu les premiers tumulus géants d'empereurs à l'époque Kofun (4ème-6ème siècle) période où le bouddhisme n'était pas encore tout à fait présent dans le pays. Les lieux de cultes Shintoistes fleurirent autour de ces tombes.   広告 Et puis l'arrivée du bouddhisme avec Asuka la première capitale impériale influencé par cette religion dans la province de Nara suivie d'autre villes de la meme région puis finissant avec Kyoto, toujours proche d'Osaka-Sakai qui a toujours joué un role économique important pour l'archipel et les religions.   Nous avons donc deux religions qui furent d'Etat, qui concentrèrent leur puissance dans la région du Kansai (Osaka-Sakai-Nara-Kobe-Wakayama-Lac Biwa-Kyoto)   P

Hocho Kuyo: La libération des âmes des couteaux

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  Au Japon, la religion Shinto inculque au peuple le respect du monde qui nous entoure, qu'il soit animal, végétal, mineral ou artificiel. La philosophie de cette religion prète une âme à tout. Cela est vrai également pour les lames en fin de vie. De l'artisan qui l'a forgé, affuté, chouchouté, à l'utilisateur qui s'en ai servi pendant de longues années, une lame n'est pas un objet anodin. Elle nait, grandit, vit, travaille et meurt.  C'est pour cette raison que lorsque les japonais n'ont plus besoin de leurs lames, ils les apportent au musée des arts traditionnels de Sakai. On ne jette pas un couteau comme un inconnu insignifiant. Après avoir réunit les lames de l'année, deux artisans Dentokogeishi les transportent jusqu'au temple Shinto Aguchi Jinja à une centaine de mètre du musée de la coutellerie pour une céremonie de libération des âmes et d'hommage. Couteaux à purifier Les bacs de lames sont portées jusqu'au coeur du temple où le g