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Les origines de la contemplation des fleurs de cerisiers

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    Au Japon bien plus qu'ailleurs dans le monde, les saisons sont célébrées et sont l'occasion de se réunir entre amis, collègues ou en famille pour admirer la beauté de la Nature et contempler ses annuels spectacles. Le printemps et le mois d'avril sont les plus connus, avec la contemplation des fleurs de cerisiers, le  hanami,  qui signifie regarder les fleurs. Mystère du hanami   Si certains se demandent pourquoi les japonais sont aussi sensibles à cet évènement, ce qui va suivre vous éclairera un peu plus à ce sujet. La floraison n'est pas seulement la raison de cette excitation particulière, les  sakura  et leurs éphèmères fleurs, accompagnent le début d'avril qui est le début de nouvelle année en Asie. Bien que la plupart des pays, le Japon y compris, ai adopté le calendrier romain avec le nouvel an de janvier, culturellement, la tradition du renouveau apporté par le printemps est toujours bien ancré dans la vie des japonais. Ce mois d'avril est celui de

Certificat Uchi Hamono, l'unique gage de qualité d'un couteau traditionnel japonais

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  Un couteau traditionnel japonais dit   Wabocho   est identique aux autres appellations en   WA   (Japon). Comme le   Wagyu , le boeuf japonais d'origine controlé qui selon les régions et ses spécificités changent de nom, Kobe Wagyu pour le boeuf de Kobe, Miyazaki Wagyu pour celui de Miyazaki etc... le   Wabocho   désigne un couteau traditionnel japonais. Un véritable Wabocho ce n'est : Ni une lame en acier inox ou céramique Ni un couteau au manche riveté Ni un couteau avec des matières improbables comme la croute de mamouth, le fer de météorites etc... Peu importe la région où il est fabriqué, un vrai  Wabocho  c'est un couteau : Fait d'acier et de fer forgé, Avec un manche en bois (le plus souvent en magnolia) Et une mitre en corne de buffle. Cependant la coutellerie  de Sakai  se différencie des autres régions par sa reconnaissance officielle et ses méthodes de fabrication qui sont restés artisanales et traditionnelles lui donnant accès à certains labels d'authe

Sakai ouvre ses bras à la France

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  Fin 2018 lors du Salon International de l'Alimentation à Paris et d'évenements organisés avec l'Académie Nationale de Cuisine, Sakai et ses artisans ont eu la chance de rencontrer des personnes d'exception.  Cocktail après l'évènement de l'Académie Nationale de Cuisine (octobre 2018)   En ce mois de février 2019, ce fut à Sakai d'ouvrir ses bras à quelques chefs réputés et passionnés ainsi qu'à des amoureux des belles lames. En collaboration avec l'organisme d'échange exterieur japonais, la mairie de Sakai et le bureau de la promotion industrielle de la ville, 12 personnes furent invitées à découvrir la riche Histoire et la culture de Sakai pendant 4 jours. Conférence et discours du maire de Sakai, Osami Takeyama   Le séjour fut intense, entre les rencontres avec les entreprises locales, les visites d'atelier de forge, les cours d'affutage, la cérémonie du thé, les découvertes culinaires locales... ce n'était pas de tout repos pour

Setsubun, la chasse au démons et les lanceurs de cacahuètes

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  Le 3 février au Japon on f ê te le   setsubun   qui est une célébration du passage de saison. Prière au Sanctuaire Aguchijinja à Sakai   Autrefois  fêtée 4 fois dans l'année, il ne subsiste aujourd'hui que celle du passage au printemps. Le setsubun est le mot désignant le noeud séparant chaque section de bambou, Lors de cette cérémonie la coutume veut que l'on aille prier au sanctuaire shinto et récupérer des graines de  daizu  (pois de soja) qui sont jetés par les prêtres à la foule censée en récupérer le plus possible afin de se protéger des mauvais esprits. Les habitants du quartier se regroupent peu à peu pour attraper les pois jetés à la volée   Les prêtres crient alors  «  Oni wa soto ! Fuku wa uchi !   » qui signifie, "Les démons dehors! Le bonheur à l'interieur!" On y brule aussi des prières pour qu'elles se réalisent ou justement de mauvais augures pour les purifier par le feu du sanctuaire. Le feu sacré brule dans la cour du sanctuaire   Une fo

Des pyramides au Japon?

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  Dotô vu des airs L'un des types de batiment le plus présent sur les photos des visiteurs est certainement le  temple bouddhiste . Souvent confondu avec les  sanctuaires   shinto  que l'on reconnait par la présence des  torii , les portails traditionnels servant d'entrée. Le Japon à l'entrée du bouddhisme, n'était pas capable de construire de tels temples. C'est grace à l'aide de batisseurs coréens fuyant leurs régions de Kudara, ancienne province alliée du Japon, que les premiers temples bouddhistes tel qu'on les voit aujourd'hui sont apparus dans l'archipel au début 600 période Nara, à la demande du Prince Shotoku Taishi. sous le règne de l'impératrice Suiko, très ouverte sur la Chine et la Corée. Avant la reconnaissance officielle de la religion bouddhiste par l'impératrice Suiko et l'apogée de la région de Nara, Sakai était la zone la plus influente et religieuse de l'empire Yamato (ancien nom du Japon). Sakai est l'un de

La France et le Japon, miroir d'une histoire commune.

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  Souvent, que ce soit dans les guides ou les reportages consacrés au Japon ancien, on n'y traite principalement que de la période bouddhiste et la grandeur des villes de Nara et de Kyoto. Ce serait comme penser la France uniquement à partir de l'avènement du Christinanisme. Un parallèle intéressant existe entre les histoires de tous les pays du monde, mais en ce qui concerne les périodes, la France et le Japon se ressemblent particulièrement. Les grandes villes (simplifié): Paris ・La ville de  Kyoto  ancienne capitale impériale depuis le 8ème siècle peut etre comparé à  Paris , qui bien que décidé par Clovis centre du pouvoir politique au 5ème siècle, devint réellement importante au 8ème comme la lointaine Kyoto. De plus Kyoto prend non seulement le statut de capitale mais aussi celui de ville d'importance pour la religion bouddhiste et ses différents courants. Tout comme Paris qui grandit finalement avec l'expansion du christianisme et le Royaume des Francs. Kyoto De

Le musée des arts traditionnels de Sakai: La boutique du rez de chaussé

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  Le musée des arts traditionnels de Sakai est connu surtout comme le musée des couteaux forgés. Bien que 80% des visiteurs étrangers viennent principalement pour l'art de la coutellerie de Sakai réputé numéro 1 dans le monde dont le choix au  deuxième étage  est le plus grand également, cela est légèrement différent pour les visiteurs japonais. Ces derniers viennent nombreux pour acheter un nouveau couteau ou faire réparer leurs anciennes lames, mais ils viennent également pour trouver des produits de grande qualité qu'ils utilisent au quotidien. 広告 Lieu de vie et d'évènement, le musée est animé de dégustation de Wagashi, ces patisseries façonnées à la main, contenant uniquement des produits naturels et dont Sakai est la première au Japon car accompagnant la cérémonie du thé originaire de la ville. Ou bien des cours de fabrication d'encens, davantage pour les enfants mais qui enchantent aussi bien les adultes. Les japonais, viennent aussi en groupe, lors de circuit tou