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Des pyramides au Japon?

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  Dotô vu des airs L'un des types de batiment le plus présent sur les photos des visiteurs est certainement le  temple bouddhiste . Souvent confondu avec les  sanctuaires   shinto  que l'on reconnait par la présence des  torii , les portails traditionnels servant d'entrée. Le Japon à l'entrée du bouddhisme, n'était pas capable de construire de tels temples. C'est grace à l'aide de batisseurs coréens fuyant leurs régions de Kudara, ancienne province alliée du Japon, que les premiers temples bouddhistes tel qu'on les voit aujourd'hui sont apparus dans l'archipel au début 600 période Nara, à la demande du Prince Shotoku Taishi. sous le règne de l'impératrice Suiko, très ouverte sur la Chine et la Corée. Avant la reconnaissance officielle de la religion bouddhiste par l'impératrice Suiko et l'apogée de la région de Nara, Sakai était la zone la plus influente et religieuse de l'empire Yamato (ancien nom du Japon). Sakai est l'un de...

La France et le Japon, miroir d'une histoire commune.

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  Souvent, que ce soit dans les guides ou les reportages consacrés au Japon ancien, on n'y traite principalement que de la période bouddhiste et la grandeur des villes de Nara et de Kyoto. Ce serait comme penser la France uniquement à partir de l'avènement du Christinanisme. Un parallèle intéressant existe entre les histoires de tous les pays du monde, mais en ce qui concerne les périodes, la France et le Japon se ressemblent particulièrement. Les grandes villes (simplifié): Paris ・La ville de  Kyoto  ancienne capitale impériale depuis le 8ème siècle peut etre comparé à  Paris , qui bien que décidé par Clovis centre du pouvoir politique au 5ème siècle, devint réellement importante au 8ème comme la lointaine Kyoto. De plus Kyoto prend non seulement le statut de capitale mais aussi celui de ville d'importance pour la religion bouddhiste et ses différents courants. Tout comme Paris qui grandit finalement avec l'expansion du christianisme et le Royaume des Francs. Kyoto ...

Le musée des arts traditionnels de Sakai: La boutique du rez de chaussé

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  Le musée des arts traditionnels de Sakai est connu surtout comme le musée des couteaux forgés. Bien que 80% des visiteurs étrangers viennent principalement pour l'art de la coutellerie de Sakai réputé numéro 1 dans le monde dont le choix au  deuxième étage  est le plus grand également, cela est légèrement différent pour les visiteurs japonais. Ces derniers viennent nombreux pour acheter un nouveau couteau ou faire réparer leurs anciennes lames, mais ils viennent également pour trouver des produits de grande qualité qu'ils utilisent au quotidien. 広告 Lieu de vie et d'évènement, le musée est animé de dégustation de Wagashi, ces patisseries façonnées à la main, contenant uniquement des produits naturels et dont Sakai est la première au Japon car accompagnant la cérémonie du thé originaire de la ville. Ou bien des cours de fabrication d'encens, davantage pour les enfants mais qui enchantent aussi bien les adultes. Les japonais, viennent aussi en groupe, lors de circuit tou...

La célébration Ebisu du 10ème jour, le Tôka Ebisu 十日戎

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  Prières au sanctuaire Sugawara du quartier Ebisu à Sakai T ôka  十日, signifie le dixième jour, et le t ôka Ebisu est une célébration qui se déroule autour du 10ème jour de l'année, du 9 au 11 janvier, pour prier la divinité du commerce Ebessan mais surnommé Ebisu à Osaka. Ces trois jours à moitié matsuri et prière est un évènement phare de la région d'Osaka depuis le 17 ème siècle et le rayonnement économique de la région. Comme dans les matsuri, les stands de jeux et nourritures bordent les rues du sanctuaire   Le 9 est un réveillon, le 11 est la dernière journée pour prier le Dieu Ebisu est s'accorder ses faveurs pour la prospérité des affaires. Le 10, date centrale, la plus animée et où la ferveur est la plus grande se passe au sanctuaire Ebisu dans la partie Sud d'Osaka avec un défilé du char de la chance accompagné des  fukumusume  qui distribuent des amulette porte bonheur. Les  fukumusume , les filles de la chance, sont séléctionnées pour leur beaut...

Fin d'année à la japonaise, la Nenmatsu 年末

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  La fin d'année est dans le monde entier le moment de célébrer Noel et le passage du nouvel an. Au Japon il y a un avant et un après 1er janvier, avec ces traditions et ces rites bien ancrés dans la société japonaise et quasi obligatoires. Sans oublier que de 1989 à 2018 nous fétions également le 23 décembre l'anniversaire de l'Empereur Akihito, jour férié ainsi bien utile pour les derniers achats de fin d'année. En ordre on aura: 1) Les soirées  Bonenkai 2) Noel, Christmas 3)  Yoi Toshi wo! 4) Nouille  Soba, Akemashite omedeto! ,  Nengajo  et prière  Hatsumode 5) Repas  Osechi,  Enveloppes  Toshidama  et soirées  Shinnenkai   1) Le  Bonenkai  忘年会  est un repas de décembre où l'alcool coule à flot entre collégues d'une meme entreprise, ou d'association. La plupart des petites et moyennes entreprises ne font qu'une soirée, pour dire aurevoir à l'année passée et se rappeler les bons moments du groupe. Souvent...

Comment être un bon souverain?

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  Tumulus de l'Empereur Nintoku, bon avec son peuple, la Nature protège son roi L'Histoire est marqué de bons et mauvais souverains interessons nous à l'un des plus grands roi du Japon. L'empereur Nintoku, appelé également prince O Sasagi a vécu selon la mythologie japonaise entre 290 et 399. Fils du roi Ojin, le prince Nintoku était surnommé le saint, le Seijin, par son peuple. La faible pression fiscale qu'il excerçait sur son peuple, sa simplicité aussi bien dans son apparence que dans son quotidien était récompensé par l'amour et le respect de son peuple. Il gouvernait sans relache pour servir ses gens et faire prospérer ses sujets. Sa descencance était assuré par trois fils, les futurs rois Richu, Hanzei et Ingyo. Tous connus pour leurs règnes juste et sages. Tous aimés par le peuple. Le Prince Nintoku n'est pas un mythe. Ce leader exceptionnel a marqué l'Histoire du Japon autrefois appelé Yamato, région d'Osaka, Nara et Sakai, et aujourd'hu...

Le Sakai Tour, Mont Koya, Sumo, cérémonie du thé, Tombe d'Empereur et couteaux...

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  Visiter le Mont Koya c'est faire un voyage au coeur du bouddhisme japonais, dans les pas de Kukai Kobo Daishi, figure la plus importante de cette religion au Japon. Mont Koya Visiter le Mont Koya c'est visiter des temples, s'initier à la prière, manger comme les moines, et se promener parmis les tombes de grands seigneurs et de grandes entreprises, recouvertes par près de 1300 ans de mousse et chahutées par les racines d'arbres centenaires. Sakai se trouve idéalement placé entre Osaka et le Mont Koya. Le train de la ligne Nankai Koya Line passe par la gare de Sakai Higashi, centre de la ville coutelière et nombreux sont celles et ceux qui décident de visiter Sakai avant ou après une nuit sur la montagne sacrée. Parcours à travers les sanctuaires du Koyasan Venir à Sakai c'est découvrir le Japon d'avant le bouddhisme, celui du premier peuple japonais, le Yamato, et des plus grandes tombes du monde. C'est aussi découvrir la ville où l'encens et les coute...