Sakai Traditional

  Recette pour 2 kilos de Sakai Miso à la maison. Composition 1kl de Daizu fraiches (fèves de soja) ou 500gr sèches à faire regonfler dans l'eau. 広告 1kl de Koji (riz saupoudré de koji) 20gr de sel (10% de sel) Pour 4 kilos de miso: 2x1kilo de daizu+ 2x20gr de sel + 2x1kilo de Koji Préparation 1)  Fair e le levain de riz (Koji) 2 jours et demi. Le levain repose sur une grille pour augmenter ou dimunuer la température -Rincer le riz à l'eau afin jusqu'à obtenir une eau claire. -Laisser reposer le riz dans de l'eau pendant une nuit. Production en atelier artisanal -Cuire le riz à la vapeur de façon homogène pendant 30 à 40 minutes. -Laissez refroidir le riz avant l'étape suivante. -Enveloppez le riz dans un tissu et mettre dans un bac aéré par le dessous et saupoudrez de Tane koji, le champignon Aspergillus. Bac pour petite production (bac de jardinage percé en grille). Grosse production, voir photo levain ci-dessus -Laissez ensemencer le tout pendant 1 jour et demi à

  Fermeture exceptionnelle et préventive depuis le 3 mars Depuis décembre et janvier dernier, l'épidémie puis pandémie de nouveau Coronavirus a fortement perturbé l'artisanat de Sakai. Le musée des arts traditionnels de la ville est fermé depuis le 3 mars jusqu'à une durée encore indéterminée. Les bureaux font le service minimum derrière les grilles Le service de réaffutage est lui aussi stoppé jusqu'à la réouverture de l'établissement, mais le bureau de l'association des couteliers de Sakai reste ouvert afin d'accueillir les personnes venant récupérer leurs lames réparées avant la crise et stockées au musée. Tous les musées, les lieux touristiques, la vue panoramique de la mairie et quelques lieux publics sont fermés jusqu'à nouvel ordre également. Ces mesures, ainsi qu'une hygiène sticte et un respect des autres ont pour l'instant suffit à contenir la propagation du virus, mais par précaution les présentes mesures s'appliqueront jusqu'à

  Ce 23 février 2020 nous avons commémoré l'anniversaire de l 'incident de Sakai   opposant des marins français à des guerriers du clan Tosa en 1868. Cette cérémonie eu lieu au temple Myokokuji de Sakai avec la présence de Monsieur le consul général de France à Kyoto et Directeur de l'Institut français du Kansai, Jules Irrman. Des masques étaient distribués à l'entrée pour chaque visiteurs avec l'obligation de se désinfecter les mains avant de s'asseoir. Cet après midi a débuté par un entretien entre Monsieur le consul, son assistant Geoffroy Chatenet, le Vice maire de Sakai Monsieur Nakano et le coordinateur des relations étrangères de Sakai, Eric Chevallier. Les discussions ont porté sur les relations franco-japonaises présentes et à venir ainsi que de l'importance passé de Sakai dans ces relations bilatérales. La cérémonie a commencé avec un résumé du tragique incident et des prières pour la paix des français et des japonais qui en furent victimes. Des re

  Cette année encore le JETRO (Japanese External Trade Organization) a invité à Sakai des chefs cuisiniers français afin de partager les traditions et spécialités de notre ville. Comme les fois précédentes une journée fut consacrée à la découverte de la coutellerie traditionnelle avec la visite de forge, atelier d'affutage, graveurs et revendeurs. Cependant de nouveaux lieux ont été intégrés au programme de ces deux jours. La visite du showroom historique de la plus vieille marque de couteaux et accessoires de cuisine du Japon. Sakai Tohji , existant depuis 1805 fut un moment exceptionnel pour ces passionnés de cuisine. Atelier historique de Sakai Tohji   C'est dans cet espace que de grands noms de la cuisine sont venus essayer les couteaux japonais, bien avant que celui-ci ne deviennent l'outil indispensable des cuisines du monde entier. On peut citer les chefs français Joel Robuchon, Paul Bocuse, Alain Chapel, le chef espagnol Ferran Adria du restaurant elBulli... Tous ve

Il est intéressant de voir la signification des kanji, signes souvent sinogrammes, qui définissent ce qu'ils nomment. Le kanji de la ville de Sakai est le suivant 堺 Pour les personnes qui n'ont jamais étudiées le chinois ou le japonais, ces signes peuvent paraitre compliqués mais ils sont en réalité simples à reconnaitre avec un peu de pratique. L'écriture n'est pas une tache facile mais la lecture l'est davantage car ces signes sont autant de petites images qui ont un sens. Cela revient à coller des petites images les unes derrières les autres afin de construire un texte et ainsi donner un sens général. Un seul signe peut etre ainsi composé de plusieurs autres signes comme un patchwork d'image. Prenons la partie gauche du signe Sakai. Autel pour les kami (divinités)   Il faut faire place à l'imagination et deviner à quoi cela pourrait bien ressembler. Les signes sont généralement le fruit de l'observation de la nature ou d'objet concret. Celui-ci re

Intéressons nous à l'histoire de la naissance de Sakai et son exceptionnelle expansion. En 646  le mot de Sakai n'existe pas, la ville que nous connaissons aujourd'hui se trouve sur un territoire que l'on appelait Izumi, c'est cette zone qui a connu la construction des grandes tombes d'empereurs autour des 4ème et 5ème siècles. A cette époque le royaume de Settsu est puissant et englobe une partie de la préfecture actuelle de Hyogo (Kobe) ainsi que la partie nord d'Osaka dont son château. Elle domine de fait mais sans la gouverner la région de Kawachi (actuelle partie sud de la ville d'Osaka) En 740 , toujours pas de Sakai mais le Royaume de Kawachi sous la pression de celui de Settsu absorbe la région de Izumi, la petite province d'Otori très importante religieusement et le regroupement de cité de Hine jusqu'à la péninsule de Wakayama. Mais en 757 , le puissant Royaume de Settsu finit par intégré celui de Kawachi dominant ainsi les grandes régio

  Au Japon la religion est très présente et Sakai n'échappe pas à la règle qui en l'intégrant à la région d'Osaka est la 3ème région où l'on trouve le plus de temples et sanctuaires. Cette zone du Kansai (région dont le centre géographique est Osaka) a connu les premiers tumulus géants d'empereurs à l'époque Kofun (4ème-6ème siècle) période où le bouddhisme n'était pas encore tout à fait présent dans le pays. Les lieux de cultes Shintoistes fleurirent autour de ces tombes.   Et puis l'arrivée du bouddhisme avec Asuka la première capitale impériale influencé par cette religion dans la province de Nara suivie d'autre villes de la meme région puis finissant avec Kyoto, toujours proche d'Osaka-Sakai qui a toujours joué un role économique important pour l'archipel et les religions.   Nous avons donc deux religions qui furent d'Etat, qui concentrèrent leur puissance dans la région du Kansai (Osaka-Sakai-Nara-Kobe-Wakayama-Lac Biwa-Kyoto)     Po